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couvent des dominicains de strasbourg – louer, bénir, prêcher – aller au contenu bienvenue ! horaires (messes et prières) qui sommes-nous ? que faisons-nous ? prochains rendez-vous bienvenue ! les frères du couvent dominicain de strasbourg sont heureux de vous accueillir sur leur site ! vous y trouverez diverses informations sur la communauté , les activités à venir , ou encore les horaires habituels du couvent . bonne navigation et à bientôt au couvent ! retrouvez ci-dessous des messages ou photos de la communauté, et des prédications de frères. si le texte ne s’affiche pas en entier ou pour voir plus de photos, cliquer sur « lire la suite » ou « voir sur facebook ». le samedi 30/06/18 homélie prononcée par le frère paul-dominique marcovits, o.p. le 29 juin 2018 en la fête des saints pierre et paul : pierre et paul, les deux colonnes de l’église ! on pourrait parler aussi du roc sur lequel l’église est bâtie. mais les fondements de l’église ne sont pas du ‘pur et dur’. la foi des apôtres est mêlée de miséricorde. pierre. devant la première pêche miraculeuse s’écrie : « éloigne-toi de moi, seigneur, car je suis un homme pécheur ! » plus tard, il interviendra pour que jésus n’avance point vers sa mort ! plus tard encore, il reniera le seigneur. mais son attachement à jésus est entier. il est le premier homme à nommer le mystère de jésus : « tu es le fils du dieu vivant. » le père le lui a révélé. aussi est-il le chef des apôtres, le premier à confesser la foi. paul. lui aussi est totalement attaché à dieu. son zèle est immense. mais mal éclairé. jésus l’illumine sur le chemin de damas. de persécuteur, il devient l’apôtre des nations. son zèle immense il le met au service de jésus. déjà, une première leçon pour nous. notre attachement au seigneur n’est pas, ne sera jamais d’une intégrité absolue ; la perfection pure et dure est illusoire. notre attachement vient de la miséricorde du seigneur à notre égard et, grâce au pardon reçu, cet attachement sera source de lumière et de rayonnement auprès des autres. comme pour pierre et pour paul, notre vie est faite de passages successifs, d’incompréhensions, de résistances, d’aveuglements à la lumière de dieu. il faut encore dire ceci, l’essentiel. deux paroles pourraient caractériser pierre et paul. pierre : « tu es le christ, le fils du dieu vivant. » paul : « ma vie, c’est le christ. » ce ne sont point des paroles qui expriment seulement leur mission apostolique mais qui la fondent. pierre et paul sont tous les deux les apôtres qui, à leur manière, ont établi l’église sur toute la terre. tous les deux sont morts martyrs à rome, au centre du monde connu. mais ce qui est le plus marquant, c’est que le christ est au centre de leur vie, de leur apostolat, de leur amour. la seconde leçon est claire pour nous. nous vivons pour le christ. le seigneur est au centre de toute vie chrétienne, de toute vie religieuse : on entre dans un ordre pour lui, on y reste pour lui. le seigneur est au centre de tout amour. le sacrement de mariage comme ensuite le veuvage, manifeste bien qui est la source de l’amour : c’est jésus. comment tenir, sinon ? il faut tirer les conséquences de ces deux lumières : nous sommes fondés sur la miséricorde et cette miséricorde reçue nous permet de suivre le christ en toute liberté. parce que pierre et paul sont attachés au christ, ils peuvent parler, prêcher, évangéliser le monde. plus notre amour pour le seigneur grandit, plus nous avons la terre en partage, nous devenons proches des autres, quels qu’ils soient. plus nous sommes habités par le seigneur, plus son amour rayonne… quelles que soient nos pauvretés ! ... lire la suite voir moins de texte voir sur facebook · partager likes: 0 shares: 0 comments: 3 je crois que ce qui m'attache bcp à ces 2 personnages devenus par la suite les piliers de l'église, c'est leurs erreurs, leur difficultés, le reniement de pierre, jésus le repoussant quand il veut l'empêcher d'aller à la mort , les débuts de saül si difficiles etc , ils sont humains vraiment humains et pas des stéréotypes de la perfection ! et c'est très encourageant pour les simples humains que nous sommes tous ! ! 1 mois il y a joie de vous lire .. merci pour cette belle homélie.. joli week-end ensoleillé 1 mois il y a la foi n'est pas une grace de dieu. paul ne croit pas en jésus par une grace qualconque mais parce qu'il l'a rendu aveugle et l'a rendu la vue. la foi est fait d'actes .concrets 1 mois il y a commenter sur facebook le mardi 26/06/18 homélie prononcée par le frère cyrille-marie richard, o.p. le dimanche 24 juin 2018 en la solennité de la naissance de saint jean-baptiste (lc 1,5-17): dans le film de milos forman, amadeus, il y a un gentil, mozart, et un méchant, salieri. pourquoi salieri n’est-il pas le héros du film ? parce ce n’est pas lui le génie musical de son époque. pourtant, salieri a travaillé toute sa vie pour être un grand compositeur. il a passé des heures à faire des exercices d’harmonie, de contrepoint, de fugue. il connait les règnes de composition, l’histoire de la musique. en fait, je crois que le film ne nous présente pas salieri comme un méchant. au contraire : le film est à la gloire de salieri ! ce n’est pas pour le comparer à mozart, bien sûr (mozart est hors norme). la gloire de salieri, ce n’est pas d’être un grand compositeur – même s’il est tout de même un grand compositeur. la gloire de salieri, lui qui n’est pas le génie, c’est d’avoir reconnu celui qui est le génie : mozart. cela peut nous paraître banal, mais c’est au contraire extraordinaire. dans le film de forman, qui a reconnu le génie de mozart ? la femme de mozart ? non, elle est trop préoccupée par les rentrées d’argent, la vie terrestre ; elle est incapable d’élever son âme vers la beauté de la musique de son mari. le père de mozart ? c’est un homme affolé par le côté non-conformiste de son fils. il n’a qu’une pensée : son fils a perdu la tête. le directeur de l’opéra ? il est effaré qu’un compositeur puisse proposer un opéra en allemand alors que la tradition veut que ce soit en italien ; il est le gardien de la vieille doctrine, de l’application de préceptes dont on a perdu le sens : il est le pharisien de la musique. l’empereur ? il apprécie la musique de mozart (même s’il y a trop de notes, dit-il). mais, en dirigeant politique sans courage, dès qu’il y a un peu de tension dans la salle de musique du palais impérial, il préfère se débarrasser du fâcheux mozart : il vaut mieux qu’un seul homme parte pour tout l’orchestre. un seul – et c’est là sa gloire – reconnaît celui qui est le génie : salieri, le plus grand, après mozart, des enfants de la musique viennoise. salieri, c’est jean-baptiste (en un peu plus désagréable peut-être ? encore que les diatribes du prophète du jourdain n’étaient pas toutes plaisantes à entendre…) il est celui qui arrive à désigner celui qui est plus grand que lui. c’est en cela que jean-baptiste est pour nous un modèle – et certainement un appui. pour nous, reconnaître, confesser, la sainteté du baptiste, c’est vouloir nous aussi apprendre à reconnaître le christ. sans doute est-ce déjà notre cas, si nous sommes venus ce soir à la messe. mais le chemin n’est jamais fini qui nous fait progresser dans la connaissance intime de l’agneau. comme jean-baptiste, reconnaître qui est vraiment jésus, c’est apprendre à accueillir le christ dans tout ce qu’il est, c’est décider d’accepter les paroles du christ dans toute leur radicalité. c’est refuser de reconnaître un messie qui serait aseptisé, conforme à nos attentes, pas trop dérangeant. c’est aussi être convaincu, comme le baptiste, que la connaissance du christ bouscule notre foi et notre agir. connaitre jésus, ce n’est pas seulement de la mystique, c’est aussi de la morale. reconnaître le christ ; c’est reconnaître qu’il y a des choses qu’on fait et des choses qu’on ne fait pas. pour l’avoir dit au roi, jean-baptiste en mourra. reconnaître jésus, c’est aussi le reconnaître sous des aspects déroutants. l’exploit